Une réflexion sur l’acte photographique du portrait. En reportage ou en documentaire, la géopolitique des lieux conditionnera l’axe ou le point de vue du regard. La photographie devient une construction, pour ne laisser paraître généralement qu’un sentiment, déjà déterminé par l’état d’esprit du regardant. Le cadrage serré du portrait exclut toute forme d’emprise sur les conditions physiques de vie du personnage. Seule apparaît l’intensité d’un regard, d’une expression, accompagnée de marques, de traces, qui laissent à l’imaginaire le soin de comprendre ou d’habiter une histoire. Dans les mises en scène entre les lieux et les personnes la construction de l’image prend une autre forme, plus personnelle. À la fois engagée et poétique, sans effleurer, sans dévoiler l’intimité. Mon regard photographique « social, sociétal, ou humaniste » ne cherche qu’à décrire ou analyser les mécanismes de construction de groupes sociaux. Quelle influence a le lieu de vie sur le comportement indivi-duel...

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