As the “brothel of Europe,” Paris became the favored destination of GIs on leave in 1944–45. The entry of the Americans into Paris transformed sexual commerce, leading to the downfall of the legal regulation of prostitution, ironically because the soldiers so sharply raised the demand for sexual labor. As the legal system broke down under the weight of demand, prostitution became chaotic and unprofessional, and prostitutes were left poor and unprotected. At the same time, a new culture of prostitution emerged in Paris with its own language, geography and protective customs. For the French, the prostitute came to symbolize a loss of French respectability and honor, as well as the domination of French culture by American wealth and power.

En tant que « Bordel de l'Europe », Paris est devenu la destination préférée des G.I. En permission en 1944 et 1945. L'entrée en scène des Américains a transformé le commerce sexuel à Paris, menant à l'effondrement de la réglementation juridique de la prostitution, ironiquement du à la montée en flèche de la demande des soldats pour le travail sexuel. Alors que le système juridique s'écroulait sous les exigences des soldats, la prostitution manqua totalement du professionnalisme et devint chaotique, laissant les prostituées pauvres et sans protection. En même temps, une nouvelle culture liée à la prostitution émergea à Paris avec ses propres langage, topographie des quartiers et habitudes de protection. Pour les Français, la prostituée devint un symbole de la perte de la respectabilité et de l'honneur, ainsi que de la domination de la culture française par la richesse et le pouvoir américain.

Mary Louise Roberts is professor of history at the University of Wisconsin—Madison. She is the author of Civilization without Sexes: Reconstructing Gender in Postwar France, 1918–1928 (1994), Disruptive Acts: The New Woman in Fin de Siècle France (2002), and numerous articles on women and gender.

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