Abstract

This article examines the gap between the aspirational goals of eighteenth-century anatomy as a discipline meant to enfranchise women and the complex realities of their engagement with the subject, which elicited both admiration and fear. New materials in medical education, such as wax models and real skeletons, were perceived as both liberating tools and sources of moral anxiety. Women's interactions with these models and the anatomical knowledge they represented were often accepted and even celebrated when presented in an amateur context and under expert supervision. However, they were seen as troubling when consumed independently or in subversive settings. This tension culminated in a late-century backlash against mixed-gender visits to anatomical waxwork museums.

Cet article explore l’écart entre les objectifs ambitieux de l'anatomie au XVIIIe siècle en tant que discipline destinée à émanciper les femmes et les réalités complexes de leur engagement sur ce sujet, qui suscitaient à la fois l'admiration et la peur. Cet article soutient que les nouveaux supports utilisés dans l'enseignement médical, tels que les modèles en cire et les squelettes réels, étaient perçus à la fois comme des outils libérateurs et des sources d'anxiété morale. Les interactions des femmes avec ces modèles et les connaissances anatomiques qu'ils représentaient étaient souvent acceptées et même célébrées lorsqu'elles étaient présentées dans un contexte amateur et sous la supervision d'experts. Cependant, les modèles étaient perçus comme troublants lorsqu'ils étaient consommés de manière indépendante ou dans un contexte subversif. Cette tension a culminé à la fin du siècle avec une réaction violente contre les visites des deux sexes dans les musées de cire.

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