Abstract

This article examines the lived experience and self-advocacy of three troupes of colonial actors displayed globally between 1929 and 1931: two troupes of Sara men and women from Chad and a troupe of Kanak actors from New Caledonia and Dependencies. While multiple studies of colonial ethnic displays have focused on the nature and reception of these spectacles, actors themselves have rarely been researched as subjects. In listening to their voices and retracing their agency, this article shows the numerous and nuanced ways they resisted the violence of their displays and the strategies they deployed to make their voices heard on the global stage of empire. Furthermore, this research argues for a scholarly reconsideration of the term human zoo and demonstrates the central role played by those on display in the gradual disappearance of this phenomenon of colonial entertainment.

Cet article examine l'expérience et les voix de trois troupes d'acteurs coloniaux déployées dans le monde entre 1929 et 1931 : deux troupes d'hommes et de femmes saras du Tchad et une troupe d'acteurs kanak de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances. Bien que de multiples études sur les spectacles ethniques coloniaux se soient concentrées sur la nature et la réception de ces spectacles, les acteurs eux-mêmes ont rarement été étudiés en tant que sujets. Pourtant, en écoutant leurs voix et en retraçant leurs parcours, cet article montre les manières nombreuses et nuancées par lesquelles ils ont résisté à la violence de leurs exhibitions et les stratégies qu'ils ont déployées pour faire entendre leur voix sur la scène mondiale de l'empire. De plus, cette recherche plaide pour une reconsidération académique du terme de zoo humain et démontre le rôle central joué par celles et ceux qui furent exposés dans la disparition progressive de ce phénomène du divertissement colonial.

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