Abstract

On April 12, 1919, Paris police arrested Henri Désiré Landru, a man who had spent the last four years of war luring women into engagements and confiscating their assets. Many of them were never seen again. Landru, charged with their murders, became an international media sensation—the inspiration for popular crime stories, including books, articles, films, television and radio programs, and theatrical performances, from his execution in 1922 to 2020. This article examines these stories for the revealing ways they bring together conceptions of war and violent crime. It considers a 1926 nonfiction account of Landru by the South African journalist and military veteran William Bolitho, the film Monsieur Verdoux (1947) written by Charlie Chaplin, Claude Chabrol's film Landru (1963), and a 2006 graphic novel by Christophe Chabouté. These narratives suggest, and this article argues, that stories about Landru—and the multiple murders he committed for profit—have served, at various times and in various places, as vehicles for critiquing warfare and the societies that embrace it.

Le 12 avril 1919, la police de Paris arrête Henri Désiré Landru, un homme qui avait passé les quatre dernières années de guerre à courtiser des femmes et à confisquer leurs biens. Beaucoup d'entre elles n'ont jamais été revues. Landru, accusé de leurs meurtres, devient une sensation médiatique internationale—inspirant des histoires de crime populaires, y compris des livres, des articles, des films, des émissions de télévision et de radio, et des spectacles—de son exécution en 1922 jusqu'en 2020. Cet article examine ces histoires pour déceler la manière révélatrice dont elles rapprochent les conceptions de la guerre et du crime violent. Il considère un récit (1926) par le journaliste sud‐africain et ancien combattant William Bolitho, le film Monsieur Verdoux (1947) écrit par Charlie Chaplin, le film Landru (1963) de Claude Chabrol, et une bande dessinée (2006) de Christophe Chabouté. Ces récits suggèrent que les histoires sur Landru—et les multiples meurtres qu'il a commis à des fins lucratives—ont servi, à divers moments et en divers lieux, comme véhicules pour critiquer la guerre et les sociétés qui l'embrassent.

You do not currently have access to this content.