Abstract
This article focuses on the resurgence of urban bathhouses (called estuves in French after the stoves that heated them) between the thirteenth and sixteenth centuries in Paris and other northern French‐speaking cities. Popular and widespread institutions, bathhouses contributed to both individual well‐being and civic health in cities across the kingdom. Using medical treatises, trial records, literary sources, and archival documentation, the article argues that bathhouses encouraged sociability, brought disparate groups together, and were in fact essential to the circulation and well‐being of people in medieval cities as places of emotional community.
Cet article aborde la renaissance des bains urbains du XIIIe au XVIe siècles à Paris et dans d'autres villes francophones du nord. Institutions connues et répandues, les étuves ont contribué à la fois au bien‐être individuel et à la santé publique dans les villes du royaume. En s'appuyant sur des traités de médecine, des registres criminels, des sources littéraires et d'autres documents d'archives, l'article soutient que les étuves ont encouragé la sociabilité de toutes les classes et ont constitué l'un des éléments essentiels à la circulation et au bien‐être des gens urbains en constituant des communautés émotionnelles.