Abstract
This article examines the boom in dolls, doll literature (storybooks and magazines), and doll play in nineteenth-century France, when dolls became important commodities as well as pedagogical tools for training girls in their future roles as mothers. However, the conservative messages about girls' behavior encoded in most of the doll literature were undermined, at least in part, by contrasting messages about consumerism, as well as the daring of dolls themselves as heroines of this literature. Doll storybooks opened up entire imaginative worlds that allowed girls to live vicariously through the escapades of their dolls and act out the scenes represented in the books. Doll magazines straddled the line between moralizing and selling, providing advice for both how to behave and where to shop. Evidence from memoirs suggests that girls both followed and departed from the scripts written for them by the dolls themselves and the literature around them.
Cet article examine les poupées, les livres et les journaux des poupées en France au XIXe siècle, lorsque les poupées sont devenues des commodités importantes ainsi que des outils pédagogiques pour éduquer les jeunes filles dans leur futur rôle maternel. Pourtant, les messages conservateurs sur le comportement des filles codés dans la plupart des histoires de poupées étaient subvertis, au moins en partie, par d'autres messages sur l'importance de la consommation et par les aventures des poupées elles-mêmes, en tant qu'héroïnes de ces textes. Les histoires des poupées ouvraient des mondes imaginatifs qui permettaient aux filles de vivre par procuration les aventures de leurs poupées et de jouer les scènes représentées dans ces histoires. Les journaux des poupées occupaient une position ambiguë entre la promotion de la morale et celle du commerce. L’évidence des mémoires suggère que les filles aient suivi et aussi dévié des scénarios écrits par les poupées elles-mêmes et les textes autour d'elles.