Abstract

In the fall of 1906 crucifixes in primary school classrooms emerged as a point of conflict between national and local authorities. Arguments over these crucifixes demonstrate the narrowing interpretations of laïcité in primary education between the 1880s and 1906. Using the Norman department of Seine-Inférieure as a case study, this article analyzes the place of religious emblems in the classroom, the role of local preferences in primary education, and evolving notions of religious neutrality. Classroom crucifixes offer a new lens to examine the relationship between Catholics and Republicans in the period of educational secularization and highlight the movement from compromise to conflict in educational practice during the early Third Republic.

A la rentrée de 1906, le crucifix dans les salles de classe de l'enseignement primaire provoque un conflit entre les pouvoirs municipaux et le gouvernement national. Les débats sur le crucifix démontrent une interprétation de plus en plus rigide de la laïcité qui apparaît entre 1880 et 1906. Cet article analyse le cas du département de la Seine-Inférieure, aujourd'hui la Seine-Maritime, pour comprendre la place des emblèmes religieux dans la classe, le rôle de la préférence locale dans l'enseignement primaire, et les différents principes de neutralité religieuse. Les emblèmes religieux offrent une nouvelle perspective sur les relations entre catholiques et républicains au moment de la sécularisation de l'enseignement. Ils mettent ainsi en relief l'évolution du compromis au conflit qui a caractérisé l'éducation primaire au début de la Troisième République.

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