Abstract

This article investigates how the French antiracist movement and its main organizations dealt with Zionism and the Middle East conflict from the liberation of France until the early 1970s. Their generally positive view of Israel and their concern for Arab interests at the end of the 1940s demonstrate these republican organizations' desire to recognize ethnic identities. During the 1950s an ideological split between left-wing antiracism and Zionism began to develop, and by the end of the 1960s a number of new antiracist associations questioned the very foundation of the Jewish state. Overall, the study argues that antiracist organizations' stances on and statements about Zionism and the Middle East conflict influenced Jewish-Arab relations during the postwar period and played an important role for both Jews and Arabs.

Cet article examine comment le mouvement antiraciste français et ses principales organisations ont abordé le sionisme et le conflit au Moyen-Orient depuis la Libération jusqu'au début des années 1970. Leur opinion surtout positive d'Israël ainsi qu'un souci pour les intérêts arabes à la fin des années 1940 montrent un certain désir par ces organisations républicaines de reconnaître les identités ethniques. Pendant les années 1950, une fracture idéologique entre l'antiracisme de gauche et le sionisme commence à se développer, et dès la fin des années 1960 un activisme plus poussé a amené de nouvelles associations antiracistes à remettre en question les fondements mêmes de l'Etat juif. Dans l'ensemble, l'étude montre que les organisations antiracistes ont été impliquées dans l'élaboration des relations judéo-arabes après la guerre à travers leurs positions et déclarations sur le sionisme et le Moyen-Orient, des questions qui jouent un rôle important pour les Juifs et les Arabes.

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