Abstract
This article examines responses to the 1897 Bazar de la Charité fire, in which 125 people, mostly upper-class women, were killed. Observers used the Catholic doctrine of vicarious suffering to give meaning and purpose to the women's painful deaths. I focus particularly on Christian feminist Marie Maugeret's analysis of the event. Framing her interpretation of the fire in terms of her belief that society was imbalanced due to men's tyranny over women, Maugeret argued that the women's deaths offered France a chance for redemption through the dual action of Catholicism and feminism. During the Dreyfus affair, Maugeret modified her theories of women's redemptive pain to incorporate antidreyfusard men's suffering, adding nationalism to Catholicism and feminism as a redemptive force.
Cet article examine les réponses catholiques, conservatrices et nationalistes à l'incendie du Bazar de la Charité de 1897, dans lequel 125 personnes sont mortes. La plupart des victimes étaient des femmes de la haute société. La doctrine catholique de la souffrance expiatoire était utilisée pour donner du sens aux décès douloureux de ces femmes. Je me concentre sur l'analyse offerte par Marie Maugeret, fondatrice du mouvement et journal Le féminisme chrétien. Maugeret comprend le désastre du point de vue d'un féminisme basé sur l'idée du déséquilibre social résultant de la tyrannie masculine et la souffrance féminine. Le catholicisme et le féminisme, selon Maugeret, sont des œuvres de rénovation sociale rendues possible par la souffrance expiatoire des mortes de l'incendie. Pendant l'affaire Dreyfus, Maugeret a modifié ses théories féministes-catholiques en intégrant la souffrance des chefs antidreyfusards afin que l'œuvre rénovatrice soit nationaliste ainsi que féministe et catholique.