Abstract
On April 20, 1684, Louis XIV declared that any Parisian child, male or female, of the honorable poor under the age of twenty-five who mistreated his or her parents by refusing to work, by engaging in libertine activities, or by becoming a prostitute would be subject to imprisonment at either Bicêtre or La Salpêtrière hospital in newly constructed maisons de correction, or juvenile detention centers. This article argues that detention centers targeted rebellious youths from a select subsection of Paris's lower sorts, including those with trained and artisanal backgrounds, in order to reeducate and rehabilitate them. As part of eighteenth-century experiments in socialized care, the juvenile detention centers and the families that petitioned them sought to reestablish patriarchal control, both in the household and in the larger community, through rigorous physical punishment and intense vocational training.
Le 20 avril 1684 Louis XIV a déclaré que « Les enfants, soit garçons ou soit filles des artisans et des pauvres habitants de la ville et faubourgs de Paris au-dessous de 25 ans qui maltraiteront leur pères ou mères et ceux qui ne voudraient pas travailler par libertinage ou par pareille, seront enfermez dans les maisons de corrections. Les garçons dans la nouvelle maison de Bicêtre et les filles dans celle de Salpêtrière ». Ces maisons de correction ont ciblé la jeunesse rebelle du petit peuple parisien afin de les réinsérer dans la société. Elles participaient à une tentative gouvernementale de prendre en compte des services sociaux. Les maisons et les familles qui y avaient recours cherchaient à rétablir l'autorité patriarcale et dans la famille et dans la société par moyen du châtiment corporel et de la formation professionnelle rigoureuse.