Abstract
This article examines debates over education and educational reform during the 1760s and, through them, explores the dynamics and fault lines of French political culture near the end of Louis XV's reign. Offering an analysis of the reforms undertaken after the expulsion of the Jesuits, as well as a reinterpretation of works by three of the most prominent figures in these political and pedagogical debates—Barthélemy-Gabriel Rolland d'Erceville, Louis-René de Caradeuc de La Chalotais, and Louis-Bernard Guyton de Morveau—it argues that questions related to the practices, personnel, and purpose of education led to a reexamination of the Old Regime body politic and gave rise to fundamentally different visions of French society, the French nation, and the French state.
L'analyse des débats sur l'éducation et la possibilité de la réforme pédagogique au cours des années 1760, permet d'examiner les contours et les lignes de fracture de la culture politique en France de la fin du règne de Louis XV. A partir de l'étude des réformes entreprises après l'expulsion des jésuites et une réinterprétation des œuvres des trois personnages clés de ces débats politiques et pédagogiques—Rolland d'Erceville, La Chalotais, et Guyton de Morveau—cet article affirme que les questions des pratiques, du personnel, et du but de l'éducation provoquèrent un nouvel examen des institutions et des pouvoirs politiques de l'Ancien Régime et, par conséquent, entraînèrent à des opinions concurrentes de la société, de la nation, et de l'Etat français.