Automatons of the eighteenth century testified to a faith in the rationality of a clockwork universe. During the early nineteenth century, in the Restoration and July Monarchy, images of self-moving machines were newly associated with the physics of ethers, conversions, steam and electricity, as well as with animal magnetism; they also frequently had magical and religious associations. This new generation of fantastic automatons can be seen as a reaction to the demiurgic power of mechanized industry and as a focal point for rethinking the past while facing an uncertain future. Images of animated matter and self-moving machines reveal the close partnership between romanticism and mechanization. Beyond highlighting the connections among the sciences of fluids, conversions and transmutations, fantastic literature, the emergence of mass entertainment, and early socialism, images of fantastic automatons reveal the supernatural undercurrents of the early industrial age.
Les automates du dix-huitième siècle témoignent d'une rationalité ayant foi en un modèle mécanique de l'univers. Pendant la Restauration et la monarchie de Juillet, les images de machines mues par leurs propres forces s'associent aussi bien à la puissance transformatrice de l'industrie mécanique qu'aux réévaluations causées par la Révolution. Cette nouvelle génération d'automates fantastiques est liée à la physique des éthers, des conversions, de la vapeur et de l'électricité, comme au magnétisme animal, souvent avec des connotations magiques ou religieuses. Les images de machines automatiques et de la matière animée révèlent que romantisme et mécanisation vont souvent de pair. Les automates démontrent le rapport entre les sciences des « forces vives », la littérature romantique, la presse populaire, la magie et les débuts du socialisme dans les années avant 1848; ils révèlent en outre les courants surnaturels qui soustendent les débuts de l'industrialisation.