French officials' treatment of Algeria's Jews under three different political regimes (1830–70) demonstrates the extent to which basic liberal practices and values had become part of French governance. French officials consistently treated Jews differently from Muslims and showed the former a solicitude that can best be explained in terms of their identification with liberal governance and arguably even a desire to draw a line in the sand in the altogether illiberal context of a colonial war of conquest. France's treatment of Jews also demonstrates the ambiguities of mid-nineteenth-century liberalism and its capacity to accommodate itself to empire.
Le traitement des juifs d'Algérie par les fonctionnaires de trois régimes politiques différents (la Monarchie de juillet, la Seconde République, le Second Empire) illustre à quel point les pratiques et valeurs libérales s'étaient enracinées dans la manière française de gouverner. Les fonctionnaires privilégiaient les juifs aux musulmans, faisant preuve d'une sollicitude envers les premiers qui ne peut être expliquée que par une internalisation des pratiques et valeurs libérales et même un souci de les défendre dans le contexte non libéral de guerre coloniale et de conquête. Le traitement des juifs par la France relève aussi les ambiguïtés du libéralisme du dix-neuvième siècle et sa capacité de s'accommoder au colonialisme.